Astérix et Obélix font partie de la toile culturelle francophone, il est impossible de l’ignorer. La licence a connu bien des hauts et des bas, mais a toujours été présentes dans nos consoles… pour le meilleur et le pire.
Par Toutatis ! Par Bélénos ! Impossible d’ignorer Astérix et Obélix, tant l’œuvre créée par Albert Uderzo et René Goscinny a bercé l’enfance de multiples générations d’enfants français et fait partie du paysage culturel sur des décennies. Naturellement, à la naissance du jeu vidéo, les gaulois gavés de potions magiques ont eu le droit à de multiples adaptations à travers les générations… qui ne sont pas toutes à la hauteur de l’œuvre originale. Voici une petite sélection pour s’en rendre compte.
Astérix Sur la trace d’Idéfix : le respectueux
Astérix : Sur la trace d’Idéfix fait partie de ces petits jeux de plateformes bien maîtrisés que l’on pouvait retrouver sur GameBoy Color. Mais loin de se contenter de faire une œuvre basique mettant en scène Astérix et Obélix, le développeur a pris soin de rendre hommage à la licence en nous laissant jouer les deux personnages avec chacun leurs spécificités, nous offrant de nombreux niveaux colorés qui étaient plus que fidèles aux BD, et en fournissant un gameplay varié qui a aussi bien ravi les enfants que les adultes. Astérix sur la Trace d’Idéfix est resté pour beaucoup un excellent souvenir, et replonger dans le jeu même aujourd’hui offre une expérience plus que satisfaisante.
Asterix and the great rescue : le buggé
Que dire d’Asterix and the great rescue sur Megadrive ? Il cristallise tout ce qu’on ne veut pas associé à notre univers favori. Si seulement il n’était que mal conçu. Mais au-delà de ses hitbox complètement pétées qui nous forcent à prendre un coup pour pouvoir toucher les adversaires, ou son level design fumé qu’il est impossible de parcourir sans avoir recours à des cheat codes, il nous offre aussi l’offense de musiques ignobles et répétitives qui rendent complètement fous. Clou du spectacle : il n’y a virtuellement aucune différence entre Astérix et Obélix dans ce jeu qu’on aimerait tous oublier.
Astérix : la crème de la crème
La meilleure adaptation en jeu vidéo d’Astérix et Obélix est… japonaise. Oui, vous avez bien lu. Astérix est sorti en salles d’arcade en 1992, et reste à ce jour reconnu comme le meilleur jeu tiré de la licence. Et il a été développé par Konami ! Il s’agit d’un beat’em all qui nous fait traverser des tableaux tirés des plus grandes aventures des gaulois, et dont les sprites sont absolument magnifiques de bout en bout. Le gameplay est simple et accessible comme tout, ce qui permet à n’importe qui d’en profiter immédiatement. La claque de l’époque fait toujours du bien en y jouant actuellement. C’est bien dommage qu’il ne soit jamais ressorti d’une quelconque manière !
Astérix et Obélix contre César : la punition
Vous vous souvenez du premier film Astérix et Obélix sorti en 1999 ? Un film… euh, sympathique et familial qui aura tracé la voix pour nous donner Mission Cléopâtre par la suite. Et bien de ce premier film est né une adaptation éponyme en jeu vidéo sur PS1 qui est… catastrophique. C’est le mot. Si la plastique des acteurs recréée en très moche 3D et le gameplay hyper rigide et punitif ne vous a pas rebuté au premier coup d’œil, le jeu vous calmera directement dès l’une de ses premières épreuves qui vous demandera de jongler avec soixante-dix poissons. Le titre n’est qu’une succession de mini-jeux très fades et très mal-codés qui n’en finit jamais. Une punition.
Astérix et Obélix XXL : la 3D réussie
Astérix et Obélix XXL est tout simplement la meilleure adaptation en 3D des aventures des gaulois. Il suffit de mentionner son nom auprès des joueurs qui l’ont connu à sa sortie pour voir le respect qu’ils portent au titre, et pas pour rien ! Les graphismes et environnements respectent à la perfection le style de la BD, les dialogues ne sont pas dénués d’humour et le gameplay mélangeant exploration et beat’em all sait se renouveler régulièrement et offrir beaucoup de variété pour rester constamment frais et surtout… fun ! Ce n’est pas pour rien que le premier épisode connaît désormais un “Romastered” : c’est une vraie valeur sûre.
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