Les Jeux olympiques de Paris donnent leur coup d’envoi, et avec eux, on a décidé de revenir sur la connexion entre le jeu vidéo et Pierre de Coubertin.
À chaque olympiade (ou presque), un jeu officiel débarque pour nous rappeler qu’aucune manette n’est immortelle. Mais au-delà de ces pépites qui nous poussent à détruire nos boutons, il existe une multitude de liens entre jeu vidéo et olympiades.
La Semaine olympique de l’Esport
Avec des jeux monstrueux comme League of Legends, Valorant, Street Fighter, Age of Empires et plein d’autres, le CIO aurait eu tort de ne pas sauter sur l’occasion d’organiser des olympiades vidéoludiques. Et bien… peut-être que ça t’a échappé (à nous aussi d’ailleurs), mais en 2023, ça a été fait. Pendant une semaine, à Singapour, des joueurs venus du monde entier se sont affrontés. Le seul problème, c’est qu’une bonne partie des titres n’étaient pas vraiment des bastions compétitifs, et en plus, les équipes n’étaient pas nationales... Alors certes, il y avait Rocket League, mais à part ça, on était plutôt sur des jeux mobiles de tennis, de tir à l’arc, ou encore carrément Chess.com. Au pire, on a une idée pour le CIO : puisque tout le monde était sur place, achetez un plateau, non ?
En 2025, l’événement aura lieu en Arabie Saoudite. On espère qu’à ce moment-là, on aura droit à de « vrais » jeux.
Chloe Kim, snowboardeuse et personnage Fortnite
Double championne olympique de snowboard en 2018 et 2022, à 24 ans seulement, Chloe Kim a déjà un palmarès long comme le bras. Pour lui rendre hommage, Epic Games a carrément décidé de l’inclure dans Fortnite. Voilà, si jamais tu as envie de changer de skin, tu peux opter pour Chloe Kim. On aurait préféré mettre des coups de pioche avec Teddy Riner ou Yohann Diniz, mais on s’en contentera.
Vitalina Batsarashkina, championne olympique et fan de The Witcher
Aux Jeux de Tokyo, les athlètes russes devaient participer sous la bannière du ROC (comité olympique russe). Apparemment, pour Vitalina Batsarashkina, représenter un pays, ce n’était pas assez. La dame a donc carrément participé aux épreuves de tir avec un pendentif de l’univers de The Witcher (celle du chat) au cou. Le mieux dans l’histoire ? Elle a remporté la médaille d’or, et en rentrant dans son patelin, elle a été accueillie par une quinzaine de chanteurs en train de s’époumoner sur “Jette un sou au sorceleur” en version russe.
La symphonie des jeux olympiques
Bien sûr, de nombreux jeux tirés des Jeux olympiques ont vu le jour au fil des années. Qu’il soit question de licences officielles ou pas, il y a eu de tout. Du côté des réussites, on se doit de parler de Mario et Sonic aux Jeux olympiques, il faut dire qu’entre Mario Football, Tennis et autres, Nintendo avait toutes les clefs pour sortir un bon jeu. Athènes 2004, même s’il proposait principalement au joueur de tabasser sa manette comme ja-ja, il a donné lieu à des parties endiablées et à une avalanche de records du monde (virtuels) aux quatre coins de la planète. Il ne faut pas non plus oublier Tokyo 2020, avec sa création de personnage complètement loufoque (tu aimes les moustaches des années 30, les tenues de cosmonautes ou les skins de Sonic ? Et bien, fais-toi plaisir) et son gameplay bien barré. Mais le mieux (ou le pire, c’est selon), reste sans aucun doute QWOP. Il est question ici d’un « simple » jeu flash, jouable depuis n’importe quel navigateur internet, dans lequel on doit juste parcourir 100 mètres en contrôlant un athlète. Sauf que c’est Bennett Foddy qui est derrière le projet (Getting Over It), on est donc sur des contrôles infâmes et une physique de l’enfer. À côté, les jeux FromSoftware, c’est du petit lait.
Une athlète olympique en cosplay
Décidément, on retrouve pas mal de gamers dans le village olympique ! On pourrait parler de la volleyeuse américaine Kelly Claes, elle qui a avoué jouer à Marvel’s Spider-Man sur son temps libre, mais on a trouvé mieux. Ekaterina Lisina, basketteuse russe plusieurs fois titrée (deux fois vainqueur de l’Euroligue, médaillée de bronze à Pékin et deuxième lors de la Coupe du monde 2006) est apparemment une grande fan de Resident Evil. En 2021, elle a décidé de s’habiller comme la très sympathique Lady Dimitrescu de RE Village. évidemment, quand on fait 2 mètres 06… ça aide.
Link le porte-bonheur
Nina Derwael, une gymnaste belge, a réussi à décrocher l’or aux Jeux de Tokyo. Était-ce grâce à son entraînement ? Évidemment, non. D’après notre œil expert, elle doit ce succès à la figurine que sa coach garde sur elle pour lui porter chance. Cette amiibo d’Ocarina of Time représente Link et ne la quitte pas depuis 2017. Bon, comme elle l’a détachée de son socle, les nintenboys ont crié au scandale. Il n’empêche, collection ou pas, une médaille d’or a probablement plus de valeur qu’une figurine.
Son Goku ambassadeur des Jeux de Tokyo
Pays du jeu vidéo oblige, les références à l’industrie JV ont été nombreuses lors des dernières olympiades. Entre un Goku ambassadeur officiel, des musiques de Final Fantasy, Monster Hunter, Dragon Quest ou encore Sonic, il y avait de quoi faire pour les fans de JV. On aurait bien aimé voir Nemesis arbitrer les matchs de basket et Mario donner le coup d’envoi du 100 mètres, mais on ne peut pas tout avoir.
On aurait presque envie de se lancer dans un speedrun de QWOP, mais vu notre niveau, on raterait probablement toutes les épreuves des Jeux de Paris avant la ligne d’arrivée… Alors on va se contenter de profiter des vrais événements.