Bon, on est des lâches, c’est dit. Il y a peu, on te disait de jouer à Death Stranding avant de t’attaquer à Death Stranding 2: On the Beach. Mais si tu n’as pas le temps, on est quand même là pour toi. Voici donc un résumé des événements du premier jeu.
Attention, on te conseillerait presque de prendre un calepin. Hideo Kojima, quand il a envie de partir dans des délires farfelus, il n’y va pas avec le dos de la cuillère !
La situation initiale de Death Stranding
Déjà, on va commencer par établir quelques règles de départ : on est toujours sur Terre, mais il faut savoir que la pluie est encore moins agréable qu’actuellement. Ici, elle brûle, mais au-delà de ça, elle fait vieillir à vitesse grand V. Tu sors acheter des bonbons avec tes centimes ? Tu reviens plus vieux que ta mère… pas fou. Heureusement, ceux qui sont obligés de sortir dehors peuvent se nourrir de cryptobiotes, des insectes pas ragoûtants qui aident à rester en bonne santé et à réduire les effets de la pluie.
Du coup, l’extrême majorité de la population se terre dans des villes-bunker enfouies sous la surface. Les autres, ce sont les porteurs, comme notre héros, qui transportent des marchandises d’une ville à l’autre. Du coup, première mission : apporter des médocs à la présidente des US, rien que ça ! Simple, non ? Pas tant. Depuis 49 ans, à la suite d’anomalies, les êtres humains (mais pas que) décédés reviennent à la vie sous forme de choses recouvertes de mazout, on les appelle les échoués. Pour éviter la transformation, il faut brûler les corps, sauf que Sam et ses potes, chargés d’aller cramer des morts, se font attaquer par un personnage mystérieux. Celui-ci invoque des échoués, et les collègues de Sam (notre héros) préfèrent se mettre une balle plutôt que de se faire choper. Après cela, une néantisation se produit (quand un échoué attrape un être humain), ce qui correspond peu ou prou à une énorme explosion.

Le premier plot twist de Death Stranding
Heureusement pour lui, Sam a une capacité spéciale. En tant que Rapatrié, en lieu et place de la mort, il peut simplement retrouver son corps et revenir à la vie (en voyant au passage un bébé se frayer un passage dans son œsophage… oui, c’est chelou). On arrive donc à la Maison Blanche, et il s’avère que la POTUS, qui est sur son lit de mort, n’est autre que la mère du héros. Elle n’a qu’un souhait avant de décéder : relier les villes américaines à un même réseau.
Sam part donc vers l’incinérateur avec le corps de sa mère (sympa), et un BB qu’il doit aussi carboniser. Un BB, c’est un “vrai faux” bébé qui flotte dans une sorte de sac à dos plein de liquide amniotique, et cela permet de voir les échoués. Ah oui, on ne l’a pas dit, mais sans cela, les échoués sont totalement invisibles. Alors qu’on a dit à Sam que le BB qu’on lui a donné était cassé et ne fonctionnait pas, il est attaqué par des échoués, et utilise l’enfant pour s’en sortir.

Death Stranding : une ôde au WiFi
Après ça, il se lance enfin dans sa quête de “reconnecter les US”, notamment pour sa sœur Amélie, qui a été kidnappée (par le même monsieur qui a fait apparaître des échoués devant Sam et ses collègues un peu plus tôt) à l’autre bout du pays.
Fragile n’a pas non plus la meilleure vie au monde puisqu’elle a été piégée par le méchant du jeu qui l’a trompée en lui faisant transporter une bombe dans une ville. Lorsqu’elle s’en est aperçu, elle a tenté de fuir, et le vilain l’a obligé à sortir sous la pluie en sous-vêtements, causant le vieillissement rapide de son corps (elle portait un masque, sinon, à quoi bon caster une actrice internationale, non ?).
Finalement, on finit par recroiser le méchant du début, qui s’appelle Higgs, et après un combat de boss, on a droit à un paquet de cinématiques. On avance rapidement, mais après avoir été pris dans une tempête, notre héros se retrouve en pleine Première Guerre mondiale. Ouaip. Tu commences à comprendre dans quel pétrin tu t’es mis en refusant de jouer au jeu ? À nouveau : combat de boss (face à Mads Mikkelsen cette fois), et Sam revient à son époque actuelle.

Les personnages de Death Stranding
Bon, on aurait bien aimé te parler de Mama (Margaret Qualley), mais vraiment, on va finir par écrire un roman. En deux mots, c’est une scientifique, et elle a malheureusement perdu son bébé, qui est devenu un échoué, mais ils sont toujours connectés l’une à l’autre. Elle crée un outil permettant de déconnecter les échoués de les faire accéder à l’au-delà.
Fast forward : on rencontre Deadman (Guillermo Del Toro), il doit opérer notre BB qui est trop proche “du monde des vivants”, mais entre temps, Sam est pris dans une nouvelle tempête… Hop, round 2 contre Mads Mikkelsen, cette fois pendant la Seconde Guerre mondiale.
C’est ensuite au tour de Heartman de faire son introduction, un homme mort au cours d’une intervention à cœur ouvert, qui passe son temps à mourir pendant 3 minutes pour avoir une chance de revoir (et secourir) sa femme et sa fille “sur la grève”.

Et là, si tu pensais capter quoi que ce soit, c’est l’heure du dégluti d’infos. Heartman, scientifique en herbe, découvre que la présidente, la daronne de Sam, est une “entité d’extinction”, une force chargée de déclencher la fin du monde. En gros, des dinosaures aux Néandertaliens, ces entités seraient responsables de chaque grand événement de la planète, et Amélie, notre sœur, est probablement la prochaine entité…
La fin de Death Stranding
On finit de connecter les villes (les UCA, United Cities of America), et après ça, c’est l’heure du triple combat de boss face à Higgs qui a tout manigancé depuis le départ. BB se prend une balle, Amélie se retrouve dans les pommes… tout ça pour une fin à base de patates de forain dans le cambouis. Et après ? Tu crois que c’est fini ? Du tout. Mads Mikkelsen arrive, Amélie pousse Sam pour qu’il revienne dans le monde des vivants, et on se retrouve à refaire TOUT le chemin parcouru depuis le début du jeu pour saveur Fragile qui veut manger des insectes.
Dernier affrontement contre Cliff (Mikkelsen), et on apprend que Sam n’est autre que son fils et que, mort tragiquement, la présidente a tenté de nous le ressusciter, causant au passage le Death Stranding : en rapatriant tous les morts dans le monde des vivants. Et puis bon, puisqu’on en est là, un petit dernier pour la route : Amélie et la mère de Sam sont en fait la même personne. Pour empêcher le “dernier Death Stranding”, Sam est contraint de tuer sa sœur. Enfin sa mère. Enfin… t’as compris quoi. Finalement, il la prend dans ses bras, et celle-ci se laisse convaincre de retarder au plus possible la sixième et dernière extinction, qui serait de toute façon “inévitable”.
Finalement, le BB est déclaré mort, et on a comme dernière mission de retourner au début du jeu pour incinérer Lou. Heureusement, on parvient à la ressusciter, et voilà : simple, concis… le plus drôle, c’est qu’on a omis un paquet de choses. Pour plus de simplicité, il vaut peut-être mieux se référer au récap disponible au début de Death Stranding 2: On the Beach.
Death Stranding 2: On the Beach est disponible sur PS5.