L’importance du poids, la conduite en virage… Comment fonctionne le championnat MotoGP
Dossier
PUBLIÉ LE 20 avr. 2022

L’importance du poids,
la conduite en virage…
Comment fonctionne
le championnat MotoGP

Crédit : Milestone
Valentine B.
Valentine B.
Autrice Micromania-Zing
PUBLIÉ LE 20 avr. 2022

Milestone est le maître des jeux de simulation de sports extrêmes. Depuis 2007, son épisode phare est la saga MotoGP dont l’édition 2022 arrive. Pour l’occasion, on s’est dit qu’on allait répondre à certaines questions sur la compétition MotoGP.

D’où vient le nom “MotoGP” ?

Avis à ceux qui ne se sont jamais posé la question, mais celle-ci est totalement légitime. Il s’agit de la catégorie ultime du championnat du monde de vitesse moto. Et GP signifie Grand Prix, car il s’agit d’une dénomination connue dans le monde auto-moto. Le titre de pilote le plus récompensé est détenu par le pilote italien Giacomo Agostini avec pas moins de 15 titres. L’italie est le pays qui possède le plus de titres de MotoGP, avec 83 prix. On comprend pourquoi c’est un studio de développement italien qui a décidé de se lancer exclusivement dans le développement de jeux de moto.

Comment sont organisés les différents classements ?

La compétition se divise en plusieurs catégories : de 125cm³ à 500m³, allant de la moto la plus légère à la plus lourde. Les classes précédant la MotoGP sont la Moto3 et Moto2, elles sont réservées aux plus jeunes pilotes qui veulent de l’expérience avant de s’attaquer à la dernière épreuve. Celle-ci est donc le Grand Prix, là où les meilleurs pilotes au monde s’affrontent. Nombreux sont ceux qui ont déjà frotté le bitume, notamment le grand Valentino Rossi. Petite info à savoir : le gagnant de l’édition 2021 est un Français, en la personne de Fabio Quartararo. Dans cette compétition qui se tient du mois de mars à novembre chaque année, on y retrouve les marques les plus populaires du milieu comme Ducati, Honda, Suzuki, Yamaha, etc. Sur une course de 25 coureurs, le gagnant obtient 25 points tandis que le quinzième obtient 1 point et les suivants 0. À la fin de la compétition, le pilote avec le plus de points monte sur la plus haute marche du podium.

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Crédit : Milestone

Il existe trois classements différents : le pilote seul, en équipe de deux, et les constructeurs de la moto. Ceux-ci ont trois podiums distincts, mais le comptage de points se fait sur les mêmes courses. Par exemple, un pilote qui est dans l’équipe Ducati et qui roule avec une Ducati, attribue des points dans chaque catégorie. S’il termine premier dans une course, il gagne 25 points pour son classement solo, 25 points pour son équipe et 25 points pour le constructeur de sa moto, soit Ducati. Les constructeurs, au nombre de 6, peuvent être représentés par des pilotes et des équipes différentes. Ils ne cantonnent pas à une seule équipe et gagnent des points par rapport à tous les pilotes qui roulent avec leur machine.

À quoi sert le poids en moto ?

Le poids est une des caractéristiques les plus importantes en moto. Plus celle-ci est légère, plus elle ira vite. Cependant, plus elle est lourde, plus elle aura besoin de puissance. En compétition, une réglementation est de mise pour que tous les pilotes soient sur le même pied d’égalité. C’est pourquoi la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) demande à ce que soit respecté le poids minimum de 157 kilos pour une moto en MotoGP. Il faut dire que le poids permet de mieux optimiser son adhérence sur les circuits, notamment dans les virages. Car si le véhicule va trop vite, il sera difficile à piloter. Le poids permet donc de corriger le tir et de contrôler la puissance. Concernant la vitesse, il n’y a pas de réglementation maximale. Celle-ci dépend de la capacité et de la performance de la moto. Aucune règle ne demande de brider les véhicules. Pour la petite anecdote, la vitesse maximale enregistrée dans une compétition MotoGP est de 362,4 km/h, détenue par le pilote Johann Zarco en 2021.

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Crédit : Milestone

Pourquoi les pilotes sont-ils si proches du sol dans les virages ?

On voit souvent les motards prendre des virages super serrés, en se mettant presque couchés au sol avec les genoux qui touchent terre. Cela a l’air dangereux, mais il s’agit d’une position normale pour prendre les virages. C’est presque un jeu d’équilibrisme car le virage se prend en répartissant correctement le poids sur un certain côté (selon la courbe en question). Dans ces cas-là, il faut gérer son centre de gravité et orienter son véhicule en concentrant tout son corps sur un côté. Cela semble simple sur le papier, mais comme l'entièreté du corps entre en jeu, il faut être constamment concentré pour ne pas tomber. Car la chute est souvent sévère, d’où les uniformes réglementaires pour les pilotes : casques, genouillères et dos renforcés, gants, etc.

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Crédit : Milestone

Les roues arrière ont-elles une utilité ?

Aussi appelé le “wheelie”, faire une roue arrière en moto est une figure acrobatique qu’on peut souvent voir en compétition motocycliste pendant une course. Il s’agit du lever de l’avant de la moto pour rester sur une seule roue. On perd un peu de contrôle car le motard répartit tout son poids sur l’arrière du véhicule, mais cette figure s’effectue principalement sur des lignes droites. Il faut dire que dans un virage, cela risque d’être compliqué, le poids étant mal réparti. Il existe différentes sortes de wheelie dans lesquels les motards tentent des figures impressionnantes, parfois même loufoques (+1 pour le wheelie flamingo). Alors est-ce que cette figure a une quelconque utilité ? Procure-t-elle de la puissance comme on peut le voir dans Mario Kart ? Eh bien non, il s’agit seulement d’une figure pour franchir la ligne d’arrivée avec grâce et classe.

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