La chirurgie esthétique ratée de vos héros préférés
Dossier
PUBLIÉ LE 10 nov. 2021

La chirurgie esthétique ratée
de vos héros préférés

Crédit : Microids
Maxime L-G.
Maxime L-G.
Auteur Micromania-Zing
PUBLIÉ LE 10 nov. 2021

Parfois, nos héros favoris décident de changer de visage. Pour le meilleur, mais surtout pour le pire.

Que faire avec un héros que l’on n’a pas vu depuis longtemps ? Ou une icône que l’on a l’habitude de voir uniquement dans un type de média très précis, et pas nécessairement un autre ? Pour beaucoup de studios et de créateurs, c’est l’occasion de se le réapproprier. Et lorsque c’est réussi, ça donne Marsupilami le Secret du Sarcophage, comme un petit coup de bistouri qui donne un second élan à la propriété. Mais lorsque les producteurs se loupent… Ça donne des visions d’horreur que l’on a encore du mal à ne pas voir en fermant les yeux pour s’endormir, ou qui nous font encore rire à en pleurer. Petit florilège des chirurgies esthétiques ratées chez nos héros préférés.

Crédit : Hollywood Picture

Les Goomba du film Super Mario Bros

A quoi tu penses quand on te dit Goomba ? Quelle forme tu commences à dessiner quand tu veux en recréer un ? Un champignon. Évidemment, un champignon. Un champignon avec des chaussons marrons et des petits crocs à la bouche. Dans l’accident industriel bien documenté qu’est le film Super Mario Bros, détesté aussi bien par ses acteurs que ses producteurs et réalisateurs, les Goomba sont… des dinosaures. A la tête plate et aux petites dents pointues. Et attention, ce ne sont pas vraiment des créatures sauvages de l’univers : il est possible de transformer des humains en Goomba. Comme ça, tranquille. A l’image de Toad, le chanteur de rue (oui, vous avez bien lu) qui devient un Goomba avec un harmonica au cou. Dans la catégorie “y a absolument rien qui va”, Super Mario Bros est un champion toute catégorie. Mais plus encore que tous les autres éléments du film, les Goomba sont ceux qui font le plus mal.

Crédit : Paramount Pictures

Sonic le film en 2019

Le film Sonic de 2020 est aujourd’hui vu comme une adaptation très sympathique de la licence dans un format plus consensuel, qui plaît aussi bien aux petits qu’aux grands. C’est parfait ! Mais nous n’oublierons jamais le premier trailer que l’on a vu en 2019, et ne pardonnerons jamais ce qu’ils ont failli faire à notre bébé. La gueule de Sonic sur ce trailer semblait être la version 3D créée par une intelligence artificielle d’un dessin de Sanic Hegehog, celui à l’origine de tous les mèmes autour du hérisson bleu. Au bout, les producteurs ont bien réagi aux retours de la communauté, et ont décidé de sortir le chéquier pour réparer la grossière erreur. Reste que dans un univers parallèle, Sanic Hegehog a été la star d’un film avec Jim Carrey et James Mardsen. Et ça, c’est une pensée difficile à oublier.

Crédit : Konami

Bomberman Act Zero

Dans le milieu du jeu vidéo, on respecte énormément le Japon et sa culture. C’est bien normal : le pays est tout de même à l’origine de bien des choses dans notre média préféré. Mais lorsqu’on a découvert comment les producteurs japonais imaginaient l’occidental moyen, il faut avouer que l’on s’est pris une bonne claque dans la gueule. A cette époque, rien n’a été plus offensant que Bomberman Act Zero. Le petit héros bleu et blanc, aux gants roses et au visage en forme de télévision qui nous mettait toujours un sourire sur le visage... s’est transformé en un genre d’armure sans vie qui veut tout détruire sur son passage. Mais le Japon, enfin : nous ce qu’on aime chez vous, c’est justement les persos mignons et les trucs chatoyants. Qu’est-ce qui vous a pris ?!

Crédit : Capcom

Megaman… aux US

17 décembre 1987, Japon. Les joueurs découvrent pour la première fois Rockman, un petit robot tout de bleu vêtu, à la tête innocente d’un enfant de 12 ans, et qui possède un canon à la place de son bras gauche. 17 décembre 1987, États-Unis. Les joueurs découvrent pour la première fois Megaman, un homme âgé à la gueule en biais qui porte un costume en spandex bleu et jaune, et qui a un gros flingue à la main au milieu d’un univers qui ressemble à Las Vegas post grosse cuite. On ne peut pas faire pire, mais pour la défense de l’artiste : il a dû créer ce dessin à l’arrache et sans même connaître le jeu sur lequel il se basait, avec à peine une description. Et puis il faut avouer que depuis son inclusion dans Street Fighter X Tekken, on a presque de la sympathie pour le Megaman américain. C’est un peu le tonton gênant du jeu vidéo, désormais.