Les adaptations les plus WTF de Pinocchio
Dossier
PUBLIÉ LE 20 sept. 2023

Les adaptations les plus
WTF de Pinocchio

Crédit : Trimark Pictures
PUBLIÉ LE 20 sept. 2023

Tu pensais que Pinocchio, c’était simplement une marionnette dont le nez s’allonge au premier mensonge ? Pas du tout. gé de plus de 100 ans, le personnage a pris mille et une formes différentes. Petit récap des adapations les plus folles.

Fast and Furious, Transformers, Avengers, Ghostbusters, Alien, Saw… La liste est longue comme le bras de Michael Jordan à la fin de Space Jam. Quand une franchise fonctionne, les studios n’hésitent pas à mitrailler et à sortir le plus d’adaptations possibles pour s’assurer un succès relatif. Si c’est valable pour les films de Vin Diesel, ça l’est aussi pour les productions impliquant la marionnette de bois de Carlos Collodi.

De 1911 à nos jours, Pinocchio a été réimaginé plus de vingt fois. Avec un tel succès et une telle longévité, la mascotte des campagnes anti-mythomanie a été déclinée sur une multitude de médias, de toutes les façons possibles. À l’occasion de la sortie de l’excellent Lies of P, dernière itération en date, voici une petite liste non exhaustive des adaptations les plus folles de Pinocchio.

Le Pinocchio badass

Lies of P - Jeu vidéo

Les gamers qui aiment la difficulté ont de quoi sourire. Cette année, ils ont eu droit à une avalanche de souls-like. Lies of P est le dernier en date. Mi-Bloodborne, mi-Sekiro, cette adaptation steampunk de la licence fonctionne très bien. Dans un univers bien sombre, on retrouve Gepetto et toute la clique, même si le jeu se concentre évidemment plus sur les phases de combat que la narration. Un Pinocchio qui casse des bouches, on n’était pas prêts.

Les Pinocchio du futur

Pinocchio dans l’espace (1964)

La Belgique, pour beaucoup de monde (sauf les Américains), c’est le pays des frites. Mais ce serait oublier une des spécialités culturelles du pays : la bande-dessinée. Les dessinateurs du plat pays sont passés maîtres dans l’art de remplir les petites cases, les bulles, mais aussi de les mettre à l’écran. En 1964, Ray Goossens a déjà réalisé L’Affaire Tournesol. Et il se dit qu’un pantin qui veut devenir un vrai petit garçon, c’est sympa, mais qu’un pantin au nez extensible dans l’espace, c’est mieux. Et voilà, Pinocchio s’envole rejoindre Thomas Pesquet pour combattre une baleine de l’espace. Les sixties, décennie des substances hallucinogènes.

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Crédit : Belvision

Pinocchio Winshluss (BD - 2008)

Deux BD, deux ambiances. En 2008, le dessinateur rochelais Winshluss adapte le célèbre roman pour les éditions Requins Marteaux. Fidèle à son style, Pinocchio y incarne un robot militaire destiné à être vendu en tant qu’arme, le tout dans un univers résolument steampunk mais aussi et surtout résolument glauquissime. Pour cette œuvre, il est récompensé du prix du meilleur album au festival d’Angoulême. Terminocchio.

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Crédit : Winshluss, Requins Marteaux

Pinocchio le robot ou Pinocchio 3 000

Et non. Le Pinocchio 3 000 n’est pas le dernier aspirateur Dyson. Il s’agit simplement d’une des 15 000 adaptations du roman et, encore une fois, la création de Gepetto est un androïde. Dans ce film d’animation, l’ex marionnette devra faire face au vilain PDG d’une entreprise de cybernétique qui veut transformer tous les enfants du monde en robots. Pourquoi ? Difficile à dire. En tout cas, ce dessin animé a l’air excellent.

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Les marionnettes de l’horreur

Pinocchio (1996)

Un classique du cinéma pour ceux qui ont grandi dans les années 1990. Pas pour la qualité de la photographie, des dialogues ou du jeu des acteurs, mais grâce (ou plutôt à cause) d’un détail : la marionnette de cette adaptation signée Steve Barron a un visage assez flippant. En même temps, quand on choisit de confier la réalisation à quelqu’un qui, trois ans plus tôt, a fait ça, il fallait s’y attendre.

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La revanche de Pinocchio

Le roman de Collodi en aura inspiré plus d’un, et finalement, ce n’est peut-être pas si positif que ça. Dans les années 90, le phénomène Chucky fait fureur, et cela donne une idée pas super originale à Kevin Tenney : un tueur d’enfant, condamné à mort, offre à son avocate une poupée avant d’être envoyé sur la chaise électrique. La fille de celle-ci se lie d’amitié avec la poupée qui est en fait possédée par l’esprit du tueur en série… S’en suivent des scènes de poursuites reprenant (mal) les classiques des films d’horreur. Un Pinocchio tueur en série, il (ne) fallait (pas) y penser.

Le Pinocchio funky

Disney est responsable de la plupart des adaptations de Pinocchio sur le grand écran, mais la firme de Mickey est très loin d’être la seule. En 1971, la marionnette est apparue dans une variante singulière du roman éponyme. Dans celle-ci, Gepetta (oui oui, Gepetta) est à la recherche d’un ami. Et pour satisfaire ce besoin viscéral, elle décide de tailler un tronc d’arbre façon docteur Frankenstein. La marionnette, assez vite transformée en un homme qui passe le plus clair de son temps torse-nu, va faire la connaissance de personnages hauts en couleur. Parfois en tête à tête, parfois tous en même temps. C’est de loin le Pinocchio le plus câlin de la liste. Une production très insolite et extrêmement gênante.

Si vous cherchez une adaptation originale et réussie, on vous conseille plutôt Lies of P.

Lies of P est disponible sur PS5, Xbox Series, PS4 et PC.

Lies of P