Tout ce qu'il faut savoir sur Prince of Persia : The Lost Crown
Dossier
PUBLIÉ LE 16 janv. 2024

Tout ce qu'il faut savoir sur
Prince of Persia : The Lost Crown

Crédit : Ubisoft
PUBLIÉ LE 16 janv. 2024

Le 15 janvier, Prince of Persia fait son grand retour sur consoles et PC. Une suite était attendue depuis 2010, c’est dire si les fans ont dû prendre leur mal en patience. Pour eux (et tous les gamers), voici tout ce qu’il faut savoir concernant ce reboot de la licence.

Créée en 1989, la franchise Prince of Persia fait désormais très clairement partie des dinosaures du jeu vidéo avec Final Fantasy, Doom et autres. Pourtant, depuis la trilogie Les Sables du Temps sortie entre 2003 et 2010, les aficionados des sabliers et des rembobinages n’ont rien eu à se mettre sous la dent. On comprend donc mieux pourquoi ils se sont tous jetés comme des morts de faim dans la section commentaires du trailer d’annonce. Ils peuvent désormais respirer : le futur est là. D’ailleurs, en parallèle de Prince of Persia : The Lost Crown, Ubisoft travaille d’arrache- pied sur un reboot Des Sables du Temps. Mais avant toute chose, concentrons-nous sur ce nouvel opus et ce qu’il nous réserve.

No prince, no cry

Si tu as pu voir quelques images de gameplay ou le trailer du jeu, tu l’auras remarqué : ce Prince of Persia ne met pas en scène le prince éponyme. Cette fois-ci, on incarne Sargon, un membre des Immortels, une troupe d’élite de l’empire perse (une équipe dans laquelle il n’y a que des numéros 10 comme dirait Booba). Ce personnage, totalement nouveau dans la franchise, est chargé de retrouver le prince Ghassan qui a été kidnappé. Et pour ne rien arranger, le temps se détraque… Pour la faire courte : ici c’est pas Monaco, c’est Bagdad.

Il doit donc se rendre au Mont Qaf à la recherche de l’héritier du trône. S’ensuivent plusieurs événements qui mettront à l’épreuve ses/vos compétences pour réussir à sauver le prince et à triompher de son kidnappeur, une autre membre des Immortels. Pour ce faire, la plupart des joueurs auront besoin de 25-30 heures de jeu.

Metroidpersia

Probablement pour rendre hommage au jeu qui a été à la base de l’arbre généalogique de Prince of Persia, les développeurs d’Ubisoft Montpellier ont choisi la 2D (en réalité une 2,5D) comme terrain de jeu pour Sargon. Hormis lors des cinématiques, il n’existe donc que deux axes de déplacement : haut/bas et gauche/droite.

Pour ce qui est des phases d’exploration, le jeu fonctionne comme un Metroidvania (contraction de Metroid et de Castlevania, deux licences fonctionnant ainsi ayant donné leur nom à ce genre de jeux). La carte est composée d’une myriade de salles que l’on peut explorer en fonction des armes et pouvoirs que l’on a débloqué pendant l’aventure. Différentes énigmes et salles cachées sont également au programme. Il faut donc faire pas mal d’allers-retours si vous faites partie de la team platine (les zinzins qui se sentent obligés de terminer chaque jeu à 100%). Heureusement, comme dans un Dark Souls avec ses feux de camp, il est possible de se téléporter à l’aide d’arbres magiques. Tu peux aussi placer des marqueurs sur ta carte pour ne pas perdre le fil de ta progression et noter les emplacements qui t'intéressent.

Du côté des combats, le jeu reste fidèle à ses prédécesseurs avec un accent certain mis sur la mobilité. Il faut dire qu’une bonne partie du bestiaire semble faire deux fois la taille de Sargon, n’hésite donc pas à te battre en adoptant la stratégie du moucheron : esquive, esquive, et pic, petit coup dans le dos. C’est d’autant plus important que les ennemis n’y vont pas de main morte et t’envoient des patates de forain bien sérieuses. On peut également parer les coups (et notamment ceux qui sont inesquivables, affichés en jaune). N’aie crainte, au fil de l’aventure, on débloque différents pouvoirs, armes et combos qui permettent de diversifier les combats. Les patterns des boss apportent eux aussi leur lot de variété. De plus, une barre se remplit au fil des combats, lorsqu’elle est pleine, elle permet d’envoyer un bon gros coup dans le visage de l’adversaire. Pour résumer : les combats sont assez frénétiques, parfois brutaux, mais aussi très satisfaisants lorsqu’on place un beau combo. Si vous êtes un fan de la trilogie Les Sables du Temps, vous serez probablement conquis par cet aspect du jeu.

princeofpersia-thelostcrown-combat
Crédit : Ubisoft

Un game design soigné

Comme on te le disait, Sargon va devoir partir à la recherche de son prince. Au cours de ses pérégrinations, il va traverser différents biomes, à commencer par Persepolis lors du tutoriel. Partout où il passe, il est difficile de trouver quoi que ce soit à redire contre la direction artistique. Palais, forêt, montagne, souterrain… Chaque environnement est rendu de très belle manière.

De plus, le game design a très clairement été travaillé puisque tous les biomes sont occupés par des ennemis différents. Et on en revient donc au combo exploration/combat qui est extrêmement bien dosé, entre des énigmes intéressantes et des combats qui pousseront pas mal de joueurs dans leurs derniers retranchements. La fluidité du titre venant parachever cette œuvre qui semble bien partie pour réconcilier les fans des différents jeux de la franchise.

N.B : n’ayant malheureusement pu poser les mains que sur une démo du jeu, difficile de t’en dire plus sur les pouvoirs potentiels que Sargon utilisera ou non. Mais d’après ce que l’on a pu voir, le temps sera encore une fois au menu des mécaniques du jeu. Surprise surprise.

Prince of Persia: The Lost Crown est disponible sur Switch, PS5, PS4, Xbox Series X.

Prince of Persia: The Lost Crown