1993 - 2003 : Retour sur la deuxième décennie de Micromania
Dossier
PUBLIÉ LE 6 sept. 2023

1993 - 2003 :
Retour sur la deuxième décennie
de Micromania

Crédit : Micromania
PUBLIÉ LE 6 sept. 2023

Cette année, Micromania fête ses 40 ans. À cette occasion, on a décidé de revenir, chaque semaine, sur les moments forts qui ont marqué les quatre décennies d’existence de la marque. Deuxième épisode : 1993 - 2003.

Nouveau logo, premier Game Show, 100ème magasin… Pour Micromania, la fin des années 1990 et le début des années 2000 sont placés sous le signe de l’expansion. Retour sur les étapes clés qui ont permis à la marque de s’imposer comme un acteur incontournable du jeu vidéo en France.

1993 : une news de taille

Bienvenue en 1993 ! “I Will Always Love You” de Whitney Houston est numéro 1 des charts, le monde entier frémit devant Jurassic Park et les ados découvrent (parfois en cachette) le jeu vidéo DOOM sur le PC familial. Cette année-là, Micromania fête (déjà) ses dix ans d’existence et se place plus que jamais comme la référence vidéoludique en France.

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Crédit : Micromania

Boosté par une année 1993 très riche en termes de sorties (DOOM, comme nous le disions plus haut, mais aussi Super Mario Kart ou encore The Legend of Zelda : Link’s Awakening), Micromania décide de lancer sa propre revue : “Mega News”. La promesse ? Des analyses, des tests et des conseils de professionnels du secteur. Ce premier numéro est dédié aux nouveautés de l’année sur la Super Nintendo, la Megadrive et la Game Boy. On y retrouve du Super Star Wars, du Lemmings ou encore du NBA All Star Challenge 2. Toute une époque…

1995 : dans une autre dimension

Faisons un petit saut dans le temps. Nous sommes maintenant en 1995, une année marquée, notamment, par une pluie de chefs-d'œuvre cinématographiques (Heat, Usual Suspects, Seven ou encore la Haine). Du côté des jeux vidéo, Micromania continue de s’étendre et d’ouvrir des boutiques aux quatre coins de l’Hexagone tout en capitalisant sur LA nouveauté de l’année : la PlayStation. Disponible dès 1994 au Japon, elle ne sort qu’un an plus tard sur notre continent et vient rebattre les cartes dans la fameuse “guerre des consoles” que se livrent Nintendo et Sega. C’est une véritable déflagration dans le monde du jeu vidéo et une véritable success story, aussi. En un peu moins de 10 ans, il ne s’en vend pas moins de 103 millions d’exemplaires. Pas mal.

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Crédit : Wikimedia Commons

Sinon, l’autre highlight de l’année, c’est la toute première édition de l’Electronic Entertainment Expo, plus communément appelée E3, à Los Angeles. Pas moins de 50 000 fans s’y rendent. Pour la toute première fois de l’Histoire, le jeu vidéo a son propre salon. Cette fois, plus personne ne peut le nier : les jeux vidéo deviennent mainstream.

1997 : révolutions technologiques

Depuis leurs balbutiements au début des années 1970, les jeux vidéo n’ont pas arrêté de repousser les limites de la technologie… C’est toujours le cas en cette fin de XXème siècle. Et comme souvent quand il s’agit de le faire, c’est du côté du Japon qu’il faut regarder.

Cette année-là, les ingénieurs nippons développent deux choses qui vont changer pour toujours la face des consoles de salon : la vibration et les sticks analogiques. Ces deux inventions font leur apparition, respectivement, sur la DualShock de Sony et la manette de la toute nouvelle Nintendo 64 (qui arrive dès le mois de septembre dans tous les Micromania de France). Désormais, jouer à un jeu dans son salon, c’est ressentir (presque) tout. Et ce ne sont pas les joueurs du mythique Resident Evil, sorti l’année précédente, ou de l’iconique FIFA 98 : En route pour la Coupe du Monde, qui diront le contraire.

1998 : M comme Micromania

Ah, 1998... Gloria Gaynor chante qu’elle va survivre, les Bleus sont champions du monde, la Game Boy Color fait son apparition en Europe et Micromania évolue. Tout d’abord en lançant son service d’occasion… Et en changeant de logo. Eh oui, après près de 8 ans de bons et loyaux services, le petit garçon bondissant laisse sa place à un “M” blanc et bleu tellement iconique…

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Crédit : Micromania

Avec ce nouveau logo, Micromania s’affirme comme une marque profondément ancrée dans son temps… Mais également tournée vers l’avenir. D’ailleurs, pour beaucoup de fans de jeux vidéo nés à la toute fin du XXème siècle ou au début du XXIème, ce logo est intimement lié à leur première expérience dans un magasin de jeux vidéo. Ce fameux “M” est donc le symbole d’une enseigne qui s’ancre dans le quotidien des gamers français. Il faudra attendre 2017 avant de la voir (à nouveau) changer… Mais c’est une autre histoire que l’on vous contera dans un prochain article.

2000 : nouveau millénaire, nouvelle direction

Pour Micromania, qui a évidemment survécu au terrrrrrrrrrible “Bug de l’An 2000”, le nouveau millénaire est placé sous le signe de l’expansion. Cette année-là, le premier site internet entièrement éditorial fait son apparition. Sur ce dernier (voir photo), on peut y retrouver des tests, des flash-infos, des concours et d’innombrables conseils et astuces…. En parlant d’astuces, le site propose pour la première fois une rubrique appelée “SOS Jeux”. Le principe ? Il est simple. Les joueurs bloqués dans un jeu peuvent, à tout moment, lancer un appel sur le site et recevoir l’aide de milliers de “Micromanes”. Une communauté déjà soudée…

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Crédit : Micromania

Mais pour la société du sud de la France, le principal fait d’arme de l’année intervient au mois de novembre. Dans un communiqué, Albert Loridan annonce que la marque a cédé 35% de son capital à LV Capital, un fonds d’investissement du groupe LVMH. Pour le PDG historique de Micromania, c’est l’assurance “d'accélérer son rythme de développement (...) d’ouvrir de nouveaux magasins en France avant d’attaquer le marché européen puis les États-Unis”. En bref, le patron de la société voit les choses en grand et n’hésite pas à prendre des décisions fortes pour faire de Micromania le numéro un incontesté du secteur.

2002 : voir toujours plus grand

Tu te rappelles quand nous parlions, quelques paragraphes plus haut, de l’E3 ? Et bien Micromania lance, en 2002, son propre salon. Enfin, “salon”, ce n’est pas vraiment le mot. Sous l’impulsion de Grégory Tizon, Directeur Marketing France de l’époque, MIcromania souhaite créer un événement récompensant la fidélité des clients de toute la France. Tous les titulaires de la fameuse Mégacarte sont invités à cette convention qui se tient au Stade de France (oui oui) et lors de laquelle constructeurs et éditeurs y présentent leurs nouveautés. Lors de la première édition, entre une performance de Tony Hawk et une autre de David Guetta, les centaines de privilégiés assistent en direct à la présentation de la Wii de Nintendo (avant-première mondiale) et de la PS3 de Sony (avant-première européenne). Rien que ça.

En parallèle, 2002 est une année symbolique pour la marque qui, forte du succès de Tony Hawk’s Pro Skater 3, GTA III ou encore Medal of Honor : En Première Ligne, ouvre sa 100e boutique au sein du centre-commercial Val d’Europe, à Marne-la-Vallée.

2003 : une croissance continue

GTA Vice City, Beyond Good & Evil et Prince of Persia… Voilà les titres qui marquent l’année 2003 et que les gamers s’arrachent dans les boutiques Micromania. La marque ne s’est d’ailleurs jamais aussi bien portée : cette même année, elle célèbre l’ouverture de son 150e point de vente à Mont Saint Martin en Meurthe-et-Moselle et en profite pour racheter 7 enseignes GAME, étendant toujours plus son influence sur le territoire.

Plus que jamais, Micromania est le leader sur son marché, et ce n’est pas près de s’arrêter.

Pour revenir sur la première décennie de la marque, cliquez juste ici .

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