Plus de 2 millions de consoles vendues, des jeux qui tournent enfin en 60 fps natifs et un hardware signé Nvidia : la Nintendo Switch 2 a fait son entrée sur le marché, et elle ne joue clairement plus dans la même cour que sa grande sœur.
Aujourd’hui, on ne parle plus de rumeurs, mais de résultats. Et après plusieurs mois d’utilisation intensive, le constat est clair : la puissance de la switch 2 est bien réelle, et elle redéfinit ce que peut proposer une console hybride en 2025.
À découvrir dans cet article :
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Les specs techniques de la Switch 2
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Le vrai gain de puissance entre portable et docké
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Ce que DLSS et ray tracing changent concrètement
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Sa position par rapport à la PS5, Xbox Series et Steam Deck
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Pourquoi cette puissance change tout pour les jeux Nintendo (et les tiers)
Un vrai SoC maison, signé Nvidia
La Switch 2 embarque un SoC Nvidia T239 conçu exclusivement pour la console. Il combine :
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Un processeur ARM Cortex‑A78C 8 cœurs, avec 6 cœurs dédiés au jeu
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Une carte graphique basée sur l’architecture Ampere, proche de ce qu’on trouve sur les RTX 30XX
Les fréquences varient selon le mode (portable ou docké), mais dans tous les cas, la console assure une fluidité constante, une réactivité sans faille et des performances tranchantes sur tous les jeux de son line-up de lancement.
Performances brutes : fini les compromis
La Switch 2 atteint :
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1,71 TFLOPs en portable
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3,07 TFLOPs en docké
C’est six fois plus que la Nintendo Switch première du nom. Ce chiffre ne serait qu’un détail si on ne le voyait pas en jeu : mais les titres de lancement tournent tous à 60 fps, certains en natif 1080p en portable, d'autres jusqu'en 4K docké via DLSS.
Les joueurs l’ont constaté dès les premiers jours : ça tourne propre, et sans sacrifier l’autonomie.
DLSS 3 et Ray Tracing : oui, ça marche
La console embarque du DLSS 3 en natif, utilisé dès le lancement dans des titres comme Mario Kart World ou Metroid Prime 4. Résultat :
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Des jeux plus nets, même à basse résolution interne
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Une fluidité boostée, même quand l’action devient chargée
Et oui, le ray tracing est bien là. Reflets, lumières dynamiques, ombres complexes : les jeux qui l’exploitent affichent des environnements bien plus riches, sans chute de framerate.
Ce n’est pas du ray tracing de PC haut de gamme, mais c’est parfaitement maîtrisé dans le contexte d’une console hybride.
Mémoire et bande passante : de quoi respirer
La Switch 2 dispose de :
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12 Go de LPDDR5X, dont 9 Go alloués aux jeux
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Une bande passante de 68 Go/s en portable, 102 Go/s en docké
Concrètement, ça signifie :
→ Des chargements instantanés,
→ Des mondes ouverts plus denses,
→ Et une expérience fluide, même dans les jeux développés par des éditeurs tiers.
C’est une évolution radicale par rapport aux limitations techniques de la première Switch.
Stockage, I/O et chargements
Fini le stockage embarqué poussif de 2017. La Switch 2 intègre :
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256 Go de stockage interne UFS 3.1
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Une extension microSD Express jusqu’à 2 To
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Et surtout, un module de décompression matériel (LZ4/FDE)
Les jeux se chargent jusqu’à 4x plus vite, les mises à jour s’installent en quelques secondes, et même les déplacements rapides dans les open worlds n’occasionnent aucune latence.
Affichage et sortie vidéo : enfin du haut niveau
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Écran LCD 7,9 pouces 1080p, avec HDR10 et VRR 120 Hz
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Sortie HDMI 2.0 en 4K HDR 60 fps sur téléviseur
L’affichage portable est net, lumineux et réactif, parfait pour les softs rapides comme les FPS ou les jeux de course. En mode TV, les graphismes rivalisent enfin avec ceux d’une PS4 Pro, sans effet “Switch downgrade” qu’on ne connaissait que trop bien.
Audio et connectivité : plus besoin d’accessoires
La Switch 2 intègre :
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Haut-parleurs stéréo spatialisés
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Une prise jack 3,5 mm
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Un micro pour le chat vocal
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Wi-Fi 6, Bluetooth 5.2
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Deux ports USB-C, dont un en façade du dock compatible avec l’Ethernet
Tout ce qu’on attendait sur une console Nintendo est enfin là, d’origine, sans passer par des adaptateurs externes.
Joy-Con 2 : mieux pensés, mieux fixés
Les nouveaux Joy-Con :
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S’attachent via un système magnétique sécurisé
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Ont des gâchettes plus larges
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Intègrent un capteur optique
Ils tiennent mieux, répondent mieux, aucun drift recensé à ce jour, et leur prise en main est bien plus confortable pour les longues sessions.
La Switch 2 face à la concurrence
En termes de puissance :
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Elle dépasse largement la PS4
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S’aligne sur une PS4 Pro
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Reste en dessous d’une PS5 ou Xbox Series X, mais ce n’est pas son combat
Sa force, c’est sa cohérence :
→ Une architecture moderne,
→ Une console portable qui tient ses promesses,
→ Une station d’accueil qui booste vraiment les performances,
→ Et un OS léger qui ne bride rien.
Les comparaisons avec le Steam Deck ou le ROG Ally sont naturelles, mais la Switch 2 reste la seule à proposer une expérience plug & play Nintendo avec la même puissance sur tous les titres.
La Switch 2 puissance, en chiffres et en pratique
Ce qu’il faut retenir :
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3 TFLOPs en docké, 1,7 en portable
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DLSS + ray tracing utilisés dès le lancement
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Jeux en 60 fps fluides
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Temps de chargement quasi instantanés
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Autonomie stable malgré la montée en puissance
Pas besoin d’extrapoler : les résultats sont là. Les jeux tournent mieux. L’expérience utilisateur est nettement supérieure. La Switch 2 est la console la plus aboutie jamais sortie par Nintendo, point.
Une puissance maîtrisée, sans sacrifice
Avec la Switch 2, Nintendo prouve qu’on peut gagner en puissance sans perdre son ADN. La console est capable de faire tourner des jeux modernes en haute définition, avec du DLSS, du ray tracing, et une fluidité remarquable — tout en gardant la portabilité, la simplicité, et l’esprit "pick-up & play" qui a fait le succès de la marque.
Elle ne cherche pas à rivaliser avec la PS5 ou la Xbox Series X, mais elle les regarde droit dans les yeux avec une proposition unique, solide, et taillée pour durer. Et vu l’accueil critique comme commercial, le pari est déjà gagné.
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