Entourez bien cette date en rouge, et avec un marqueur indélébile s'il vous plaît : le 2 octobre, Ghost of Yōtei sortira sur PlayStation 5 et il va sans dire que c'est un événement. On parle ici d'une exclusivité majeure de Sony, mais aussi l'une de plus grosses productions de son histoire : ça va faire du bruit et forcément, nous nous devions de vous préparer un petit guide sur comment vous préparer au mieux au combat. Par pure mesure de sécurité.
Article rédigé par Max Cagnard.
Difficile de ne pas aimer Sucker Punch. Ce studio historique, ancré dans l'ADN de PlayStation, nous a mis quand même un paquet d'étoiles dans les mirettes : trois Sly Cooper exceptionnels, mais autant d'inFamous par la suite pour, enfin, déboucher sur la sévère claque qu'était Ghost of Tsushima en 2020. Il y a cinq ans déjà, la firme proposait un Japon féodal beau à en pleurer, à la poésie ambiante indéniable et à la ténacité indiscutable : s'immiscer sur l'île de Tsushima, c'était s'accrocher naturellement à des combats tranchants, difficiles mais justes, mais aussi voguer de plaines en plaines dorées, suivant renards et autres bestioles enchanteresses. Même si le jeu avait ses défauts, dont une certaine répétitivité, il y avait quand même un certain goût de reviens-y que personne n'a oublié.
Sanglante poésie
Forcément, avec Ghost of Yōtei qui arrive à grandes foulées hippiques, on se prépare à huiler notre fourreau et aiguiser notre lame. Pour rappel, s'il ne s'appelle pas Ghost of Tushima 2, c'est pour une bonne raison : déjà, l'aventure ne se déroule plus sur l'île de Tsushima (qui existe dans la vraie vie, d'ailleurs), mais sur l'île de Hokkaidō (qui existe aussi dans la vraie vie, du coup), où se trouve le volcan du mont Yōtei. Aussi, parce que ce nouvel épisode se déroule plus de trois siècles après l'opus fondateur, soit en 1603.
Adieu Jin Sakai, et bonjour à Atsu, une mercenaire dont les proches ont été décimés et qui va partir en quête de vengeance. Elle empruntera notamment un chemin similaire à celui de Jin, en optant aussi bien pour des techniques de combats frontales que discrètes, tout en maniant les nouvelles armes que ce siècle offrait à l'époque. Et c'est d'ailleurs là où l'on voulait en venir : comment ça se joue exactement, Ghost of Yōtei ?
Rapproche-toi de moi que je te tranche en deux
Tout d'abord, il y a plusieurs catégories d'armes. La première concerne celles de corps-à-corps avec, évidemment, le katana. Il est précis, équilibré, et convient parfaitement à des duels. Ça devient un peu plus corsé quand les ennemis s'avèrent nombreux, mais vous pouvez vous en sortir si vous êtes doués (et vous l'êtes, non ?). Toutefois, impossible de ne pas citer… le double katana. Deux vaut mieux qu'un tu l'auras (c'est l'inverse normalement, mais chut) : ici, ce combo d'armes permet un enchaînement ultra-rapide d'attaques, avec une grande maniabilité. Ils sont notamment redoutables contre les ennemis qui sont dotés d'une lance.
Et puisque l'on parle de lance, Atsu pourra aussi manier le yari. Alors, ce n'est pas techniquement une "lance", dans le sens où elle n'est pas à lancer : il s'agit d'un long bâton au bout duquel est fixé une redoutable lame. Avouez que ça ressemble quand même beaucoup à une lance, mais ça s'appelle un yari, alors… appelez ça un yari. Ici, cette arme permet de tenir une certaine distance avec l'ennemi, d'interrompre les attaques et de contrer tous ceux qui manient la faucille.
Ce qui nous amène donc à la… faucille. Qui s'appelle en réalité un kusarigama. Pour le coup, c'est réellement une faucille, avec à sa base une chaîne redoutable et une boule que notre chère fantôme peut manier à la vitesse de l'éclair. La portée est longue et ses attaques permettent de frapper plusieurs ennemis en même temps et même de briser les méchants qui portent des boucliers. Top, non ?
Enfin, mention spéciale à l'ōdachi. Vulgairement, on pourrait appeler ça un très grand katana, mais disons qu'il s'agit simplement d'une longue lame, aux coups lents, puissants et particulièrement dévastateurs. Ça en impose, au point même que les attaques sont inarrêtables.
Baiser mortel à distance
Cela nous amène donc à un total de cinq armes blanches, ce qui est beaucoup, mais alors BEAUCOUP plus que dans le premier Ghost of Tsushima. Et ça, pour le coup, c'est un vrai bon point qui devrait totalement changer la donne, apporter de la profondeur et éviter toute forme de lassitude. Sauf que… ce n'est pas terminé. Oui, il y a aussi les armes à distance.
À commencer par l'arc, un grand classique que l'on ne présente plus, qui se déclinera en deux versions : le long ou le court, chacun disposant de flèches spéciales aux effets différents. Il y a également toute la catégorie des outils à lancer et là, pour le coup, il y en a une ribambelle : le kunai, la bombe fumigène, la poudre aveuglante metsubushi et bien d'autres permettent de maintenir l'ennemi à distance, de le perdre, voire tout simplement de le prendre par surprise quand vous serez tapis dans l'obscurité. Enfin, et parce que le 17ᵉ siècle le permet, une seule et unique arme à feu est proposée : le fusil à mèche tanegashima, avec deux types de munition. Autant dire qu'il s'annonce très efficace car bon, les épées, ça va bien deux minutes.
Autant d'instruments de la mort que devra manier notre héroïne, qui sera en plus dotée de nombreuses autres capacités à user en combat. Par exemple, Atsu pourra désarmer ses ennemis, ou leur jouer un tour de force pour retourner leur propre lame contre eux. Elle ne sera pas toute seule non plus : elle aura la possibilité d'inviter sa louve de combat pour lui prêter main forte (la classe, quand même) ou de monter à cheval pour faire des assauts hippiques bien musclés. Ghost of Yōtei s'annonce plus que jamais riche et varié et entre nous, on a tout de même un petit peu hâte de poser les mains dessus. Rendez-vous le 2 octobre pour en profiter, exclusivement sur PS5.
Ghost of Yōtei est disponible sur PS5.