L’étude de cas des cabanes dans les films d’horreur
Dossier
PUBLIÉ LE 9 mai 2022

L’étude de cas
des cabanes
dans les films d’horreur

Crédit : Saber Interactive
Valentine B.
Valentine B.
Autrice Micromania-Zing
PUBLIÉ LE 9 mai 2022

Les cabanes sont de vrais théâtres de l’effroi dans les films d’horreur. Et avec Evil Dead : The Game qui débarque, on a décidé de faire une étude de cas sur ces lieux troublants.

Rendons-nous dans les bois… ou pas

La Cabane dans les Bois, Cabin Fever, Evil Dead… Tous ces films ont un immense point commun : une cabane. En effet, toute l’action du long-métrage se déroule dans une forêt avec comme centre névralgique une pauvre cabane paumée. Au début, elle ne paye pas de mine, mais elle montre tout de même son côté glauque. Le fait que ce haut-lieu de l’horreur soit reculé au milieu de nulle part, aide à créer un sentiment d’angoisse et de peur. Il faut dire : aller dans des bois super denses et immenses dans une pauvre cabane perdue, t’appelles ça des vacances ? Ces abris sont effrayants, rien que le fait de voir une image avec les branches d’arbres environnants qui veulent s’emparer du lieu, ça peut en faire frémir plus d’un. Et souvent, les méchants apprécient d'y traquer leurs proies. Cela relève du pratique. Les persos se retrouvent coincés au milieu d’un endroit qui leur est inconnu, tandis que le tueur, lui, connait parfaitement le lieu. Il ne fait pas bon être un personnage secondaire dans un film d’horreur de toute façon, surtout quand l’action se déroule dans une forêt.

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Crédit : Lionsgate

Une cabane, c’est un peu le rendez-vous de l’horreur. Bon, emmener son date là-bas peut être gage de romantisme, mais dans les films d’épouvante, le romantisme n’existe pas. Seule l’angoisse doit résider, une cabane au fond d’un bois attise l’horreur. Cela en fait une grande star des films au même point qu’un vilain ou un protagoniste comme dans La Cabane dans les Bois.

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En plus d’être un lieu où le mal agit, c’est aussi là où il prend vie. Eh oui, dans Evil Dead par exemple, le Mal, le seul et l’unique, prend forme dans la cabane. Enfin, plus précisément c’est un bouquin présent dans l'habitation qui provoque l’arrivée du Vilain, qui tue peu à peu les jeunes venus prendre des petites vacances au calme. La naissance du Malin directement dans l’abri lugubre est logique. Les héros sans défense se retrouvent enfermés dans un lieu inconnu et glauque. Et ils voient débarquer une horreur absolue. Challenge pas accepted du tout ! Alors ils cherchent à fuir, sauf qu’ils se trouvent dans une zone sinistre et immense qui se rapproche d’un labyrinthe ! Survivre dans un film d’horreur qui se déroule dans une cahute forestière est bien trop complexe. Le syndrôme des cabanes est toujours en faveur des tueurs et monstres pour jouer avec leurs proies. Il faut croire que ça les fait marrer de voir les personnages en profiter et s’amuser avant de subir leur courroux.

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Crédit : Ghost House Pictures

Après, cela peut aussi jouer contre eux. Dans les cabanes, les outils sont nombreux, histoire de profiter des joies de rester dans une forêt à couper du bois ou chasser des bêtes. On retrouve des tronçonneuses, des scies, des fusils, des livres chelous, etc. Et souvent, ça peut faire des dégâts auprès des monstres. Eh ouais, c’est pas parce qu’on est soi-disant invincible qu’on a pas le droit de souffrir. Le seul souci, et pas des moindres, c’est que le méchant connaît l’endroit. Il l’a sondé à tous les niveaux, rien ne lui est inconnu a contrario des personnages principaux des films. Mais s’il reste dans ce coin, c’est tant mieux en soi, car cela permet de laisser le mal dans un seul endroit et de l'empêcher de se rendre ailleurs et de tuer un peu partout. Cela paraît logique alors de le laisser dans son habitat naturel tel un animal dans sa cage. De toute manière, dans une cabane, c’est comme dans l’espace : personne ne nous entend crier.

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