Être un loup-garou, en vrai, ça doit être bien nul
Dossier
PUBLIÉ LE 29 janv. 2021

Être un loup-garou,
en vrai,
ça doit être bien nul

Crédit : Nacon
Selim K.
Selim K.
Auteur Micromania-Zing
PUBLIÉ LE 29 janv. 2021

De nombreuses personnes rêve d’êtres des loup-garous. Pourtant, à y regarder de plus près, ça a l’air vraiment très chiant.

Bonjour les maux d’estomac

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Crédit : Nacon

Il y a quelques siècles, la vie de loup-garou devait être bien plus agréable. Il suffisait de faire le tour du village pour se mettre différents amuse-gueule dans la panse. Poules, porc, bœuf : les soirs de pleine lune s’apparentait à un buffet à volonté du 13ème arrondissement parisien. Mais aujourd’hui, qu’a-t-on à se mettre sous la dent ? Des rats, ou du pigeon atteint des 1850 maladies actuellement présentes sur le territoire. Le truc, c’est qu’il y a de grandes chances que la digestion qui suit concerne l’humain et non l’animal. De quoi rester coincé sur le trône pendant des jours, et finir avec l’arrière-train en chou-fleur pire qu’après un KFC trop épicé.

La malédiction de la pleine lune

Même si ça n’est pas un chiffre exact, il faut savoir qu’au cours d’une année nous avons le droit à environ une pleine lune par mois. C’est à dire que quasiment une fois par mois le loup-garou prend sa forme animale, fuit son domicile en quête de chair fraîche (on imagine qu’il ne passe pas tranquillement par la porte d’entrée), et finit par reprendre ses esprits au milieu de nulle part complètement à poil ou presque. De quoi finir au comico pour exhibition sur la voie publique, et passer pour un gros dégueulasse.

Les joies de la répercussion

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Crédit : Nacon

Il faut savoir que si la transformation en loup-garou garantit l’obtention d’une force et une résistance surhumaine, il faut aussi faire avec un phénomène de répercussion physique. C’est à dire que la moindre blessure subit en tant que loup-garou reste bel et bien présente sur le corps humain au moment du retour à la normale. Alors maintenant imaginez-vous en 2021, repéré dans votre ville avec le GIGN aux fesses. Vous pensez vraiment vous en sortir indemne ? Impossible en tant que loup-garou. Alors en tant qu’humain bonjour les dégâts.

Une vie de famille ? C’est quoi ?

Le truc avec le loup-garou, c’est qu’il ne vit en meute que dans Twilight. Généralement, il vit souvent seul et isolé, et on comprend pourquoi. La légende dit qu’il tue la première personne croisée durant son errance nocturne pour la dévorer. Vous vous voyez en couple avec un partenaire qui risque de vous bouffer chaque jour ? Et bien pas nous, sinon autant vivre une vie de mante religieuse. Et puis, il faut se lever tôt pour trouver un loup-garou de l’autre sexe quand on vient à l’accouplement. Un coup à finir par se taper le Yorkshire de la mamie du dessus. Pauvre bête.

L’enfer de l’odorat trop performant

Un autre problème réside dans l’odorat surdéveloppé du loup-garou. Et on ne parle pas du moment où la transformation est effective - puisqu’à ce moment-là l’humain derrière le loup n’a plus aucun contrôle - mais bel et bien de la vie courante. Déjà, prendre la ligne 5 du métro parisien tous les jours est un supplice avec un nez parfaitement normal. Alors imaginez un peu avec un odorat plusieurs milliers de fois plus développé. Un véritable enfer. Sans parler des flatulences intempestives des gros porcs qui vous entourent, des toilettes de station-service, de Roger qui a choisi de se commander une andouillette du diable ou encore de l’haleine d’Esteban, originaire du sud-ouest et grand amateur d’ail. Et on n’a rien dit concernant les pots de peinture à proximité, qui doivent avoir le même effet qu’une pilulle d’ecstasy.

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