Le 17 juillet, Donkey Kong Bananza débarque sur Nintendo Switch 2, et avec la sortie du soft, ce sont tous les fans de la franchise qui respirent : non, DK n’est pas mort, il revient même pimpant dans une toute nouvelle aventure. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau jeu de la licence.
Depuis 2014, les fans de Donkey Kong sont aux côtés de ceux de Rihanna et des Miami Dolphins. Certains attendent un nouvel album, d’autres une pauvre victoire en playoffs, et du côté de ceux de la franchise Nintendo, on rêve quotidiennement d’une nouvelle aventure originale (heureusement, on a eu Donkey Kong Country Returns HD). Enfin, après plus de dix ans d’attente, leur souhait le plus cher va être exaucé, et Donkey Kong Bonanza s’apprête à débarquer sur Nintendo Switch 2. On revient sur les infos du soft.
L’histoire de Donkey Kong Bananza
Alors qu’il vit sa meilleure vie à Ingot Isle (l’Île Lingot) où viennent d’être découvertes les bananes dorées, Donkey Kong se retrouve aspiré par une énorme tempête et envoyé dans les tréfonds de la planète. Là-bas, il rencontre Odd-Rock. Dès la présentation du jeu, certains fans avaient une théorie : il s’agirait peut-être de Pauline, puisqu’on l’a vue porter un bracelet ressemblant au caillou violet qui a élu domicile sur l’épaule de DK. Pour une fois (il faut bien avoir raison de temps à autre), ils avaient vu juste, assez rapidement, le caillou se transforme en une jeune Pauline.

Bloquée sous terre et souhaitant remonter à la surface (quand on veut percer dans la musique, mieux vaut être au-dessus de la croûte terrestre). Sachant qu’en arrivant au noyau de la planète, on a droit à un souhait, Pauline se joint à Donkey. L’un va récupérer ses bananes, et elle pourra demander à remonter instantanément.
“Mais attends, c’est pas logique… pourquoi les bananes sont cachées près du cœur de la planète ?” Et bien c’est très simple Jamy : la Void Company, une boîte de mineurs et les méchants de ce Bananza (responsable pour la tempête précédemment citée), se dirige elle-aussi vers le centre du monde avec les bananes. Il ne nous reste donc plus qu’à partir à l’aventure, niveau après niveau, en collectant au passages un maximum de bananes dorées (oui, ils en ont aussi dissimulé un paquet en route).
Détail important : si tu es claustrophobe, ne t’inquiète pas, on a beau être théoriquement “en sous-sol”, on voit constamment le ciel, et les niveaux sont plus qu’ouverts.

La sortie de chaque niveau est bloquée par un sceau installé par Void Kong, et il faudra venir à bout du boss pour ensuite l’ouvrir et avancer.
Les compétences de Donkey Kong
On avait déjà vu une partie du gameplay lors de la présentation de la Nintendo Switch 2, mais récemment, Nintendo est revenu plus en détail sur le détail et que dire, si ce n’est que ce Donkey Kong Bananza est gigantesque.
Comme dans Super Mario Odyssey, le ressenti en jeu lorsque l’on contrôle notre héros est génial. Si Mario ressemblait à un champion de parkour sur ressorts, Donkey est une masse de force brute capable de nombreux moves. Évidemment, on peut courir, sauter et grimper dans tous les sens avec une fluidité incroyable, mais on peut aussi se transformer en boule pour rouler comme la boule de billard géante qu’on a toujours rêvé d’être.

Côté combat et destruction d’environnement, DK envoie de grosses patates de simien, il peut arracher des bouts de terrain pour tout fracasser, les envoyer dans n’importe quelle direction (et dans le visage des ennemis), ou carrément balancer les adversaires au loin façon Astérix et Obélix. En claquant le sol, on récolte tous les objets à proximité et on active le sonar (oui oui, à force de se farcir des niveaux sous-marins, DK se serait transformé en U-Boot), parfait pour découvrir des endroits et du loot caché.
Globalement, si le cœur t’en dit et que tu as le temps, tout est destructible. À la Minecraft (en version coup de poing), tu peux analyser les niveaux de fond en comble, on est donc devant une bonne grosse claque en terme de game design.
Les transformations de Donkey Kong

Au-delà de son panel de coups et moves dignes d’un jeu de combat, Donkey est aussi capable, grâce aux pouvoirs de chanteuse de Pauline et des anciens qui résident dans les profondeurs, de se transformer. Jusqu’ici, on a vu trois sorts :
- Bananza Kong : on peut désormais casser à peu près tout ce qui se trouve sur notre passage.
- Bananza zèbre : gros boost de vitesse, à tel point qu’on peut courir… sur l’eau
- Bananza autruche : on peut s’envoler et larguer des œufs sur les ennemis
Le gameplay de Donkey Kong Bananza
Si notre prince de la banane a autant de compétences, c’est parce qu’il a une mission à accomplir assez dantesque. On l’a dit, le but est de progresser jusqu’au cœur du monde en explorant, en bataillant, en résolvant de petites énigmes… mais cette boucle de gameplay, ce n’est qu’une infime partie du jeu, parce que comme pour Odyssey (oui, on est gâteux, on se répète), il y a énormément de choses à faire en jeu.
On ne sait pas encore pourquoi, mais on sait que Cranky Kong et Rambi sont de retour, alors il faut s’attendre à participer à quelques mini-jeux à dos de rhino.

À côté de ça, on doit aussi collecter les cristaux de banadium, c’est le défi annexe numéro 1. On peut en trouver au fil des niveaux, mais aussi dans des ruines qui renferment des challenges originaux : passages en 2D, combat chronométré, parkour, énigmes… avec ça, on est sûr d’avoir une variété de gameplay monstrueuse. Combien de cristaux faut-il trouver ? L’histoire ne le dit pas, mais un certain plombier avait dû choper 999 lunes à une époque, donc la barre est assez haute.
Toutes les fonctionnalités de Donkey Kong Bananza
En chopant de la banane, on débloque aussi des points de compétences. Avec, on peut faire monter ses stats (PV, dégâts, collecte d’objets, distance du sonar…), mais aussi débloquer de nouvelles compétences comme le fait de lancer un rocher sur l’eau pour surfer dessus.
Pour rester dans la collecte, les pépites d’or peuvent être échangées contre des objets utiles, et il y a également de fossiles à trouver pour ensuite acheter des skins (sans argent réel donc). En plus de leur style impeccable, ils ont aussi des passifs assez sympa (15% de boost de vitesse sur l’eau par exemple), on est donc quasiment sur un RPG.
C’est toujours pas assez ? Au cours de l’aventure, on tombera sur des cartes aux trésors, à nous ensuite de nous rendre sur place pour choper le gros lot (des cristaux de banadium ou des fossiles). Une raison de plus d’explorer ce monde magnifique.

De plus, Donkey Kong Bananza a un autre point commun avec Minecraft : on peut acheter un abri pour se reposer, on peut même écouter du son grâce à des vinyles que, tu l’auras deviné, l’on peut trouver.
Les autres modes de jeu
Et pour ceux qui ne sont pas trop jeu de plateforme, il y a aussi un mode photo assez poussé, de quoi concurrencer celui de Death Stranding 2 ? On attendra avant de se prononcer. Toujours côté création, il y a également un mode sculpture pour les petits princes de l’art plastique. Couleur, texture, on a accès à pas mal d'options pour faire nos plus belles (ou pires) créations.

Cerise sur le gâteau : le jeu est aussi faisable en co-op. Alors qu’un joueur contrôle DK, l’autre s’occupe de Pauline. Grâce à sa voix de cantatrice, elle peut envoyer des mots au visage des ennemis ou aider le singe à détruire des structures. Pour profiter du mode, on peut tout simplement utiliser un Joy-Con 2, ou passer en ligne par GameShare.
Voilà, nos doigts saignent tant le soft est complet, mais on a réussi à en faire le tour. Très clairement, l’attente valait la peine.
Donkey Kong Bananza est disponible en précommande sur Nintendo Switch 2.