Dans quelques semaines, Donkey Kong Bananza va venir garnir les rangs des jeux dispos sur la Nintendo Switch 2. Pour cette nouvelle (enfin !) aventure, les développeurs ont ajouté pas mal de mécaniques. On fait le point sur celles-ci.
La dernière fois qu’on a pu jouer à un jeu de plateformes en 3D estampillé Donkey Kong, c’était en 1999. À l'époque, Bill Clinton était président des US, Believe de Cher était au sommet des charts, et les consoles les plus puissantes s'appelaient PlayStation et Nintendo 64… Autant dire que depuis, les standards vidéoludiques ont un peu bougé.
La filiation Super Mario Odyssey pour Donkey Kong Bananza
Même si Nintendo n’a pas communiqué dessus, toutes les personnes qui ont pu mettre les mains sur la nouvelle aventure gorillesque le disent : il semblerait que le jeu ait été tricoté par Nintendo Entertainment Planning & Development, ceux à qui l'on doit l’excellentissime Super Mario Odyssey.
En 2017, on a donc pu explorer New Donk City, enchaîner les moves de parkour avec Mario et sa casquette, et plus globalement profiter de l’une des meilleures expériences de jeu possible sur une console Nintendo. Huit ans plus tard, cela devrait donc être au tour de Donkey de profiter d’une attention toute particulière. Et là où Mario pouvait contrôler divers objets et ennemis, notre gorille préféré va lui aussi débarquer avec deux grosses nouveautés dans sa banane (tu l’as ?) : des niveaux explorables de fond en comble, et une emphase sur une destruction jouissive au possible.
Les bananes en 3D : à collecter en hauteur, et dans les profondeurs

Alors que Mario était à la recherche de 999 lunes dans Odyssey, cette fois, Donkey Kong part à collecter des bananes dorées. On ne sait pas encore combien il va falloir en choper, mais le chiffre risque d’être assez élevé (il faut bien satisfaire les adeptes du platine). C’est d’autant plus vrai que les devs ont l’air d’avoir sorti le bleu de chauffe pour créer une (extrême) majorité de niveaux en 3D.
La 3D, pour résumer, c’est la largeur, la hauteur et la profondeur. Pourquoi on parle de ça ? Parce que la profondeur est justement l’un des énormes points forts du jeu. Comme dans un Minecraft ou un Deep Rock Galactic (“rock and stone !”), Donkey va pouvoir tout exploser autour et en dessous de lui. On ne sait pas comment le level design s’est déroulé, mais au-delà des quelques phases en 2D rappelant les Donkey Kong Country, les niveaux peuvent être fracassés par l’animal, on peut donc creuser pléthore de tunnels pour tout explorer.
Le gameplay de Donkey Kong, le summum de la destruction ?
Pas assez pour toi ? Désormais, on peut rider sur des rails dans Mario Kart World à la manière d’un Tony Hawk’s Pro Skater, et bien dans Bananza, on peut arracher un bloc de pierre pour surfer dessus et se déplacer ainsi, comme si on se baladait sur une toupie Beyblade. Oui, Nintendo a l’air d’avoir la fibre sports extrêmes en ce moment.
Si tout ça, c’est encore un peu trop “la finesse”, tu peux aussi te contenter de patater allègrement tous les murs que tu croises, parce que manette (Joy-Con 2, désolé Nintendo) en main, notre héros renvoie un sentiment de toute puissance rarement vu dans le JV. On plonge poing en avant vers le sol, et comme un super-héros, on perce (presque) la calotte polaire sur 20 mètres, c’est juste hyper satisfaisant. Dans un Dishonored ou un Arkham City, on pouvait avoir des bribes de ce sentiment, mais pour ça, il fallait mettre 400 heures dans le jeu (et c’est la fourchette basse pour le jeu d’Arkane Lyon). Là, Miyamoto nous offre tout ça d’emblée, et encore, on n’a pas vu à quoi ressemblera le soft une fois les premiers niveaux derrière-nous, ni même le système de combat.
Globalement, on s’attend à une avalanche de mécaniques hyper qualitatives au fil des prochaines bandes-annonces, jusqu’à l’arrivée du soft le 17 juillet.
Donkey Kong Bananza est disponible en précommande sur Nintendo Switch 2.